Posséder un chien, un chat ou tout autre animal de compagnie implique des responsabilités. Dans quelle mesure l’assurance joue-t-elle s’il provoque des dégâts ? Quelles sont les formules proposées pour l’assurer en cas de maladie ou d’accident ?
L’assurance santé des animaux de compagnie
En cas de maladie ou d’accident
Demandez au vétérinaire de remplir un formulaire comparable aux feuilles de soins de la Sécurité sociale. Envoyez ce formulaire à l’assureur dans les cinq jours par courrier recommandé, accompagné des justificatifs de règlement des soins effectués.
Les formules d’assurance
La formule de base couvre le plus souvent les frais chirurgicaux en cas d’intervention rendue nécessaire par une maladie ou un accident.
Une formule plus complète comprend le remboursement des frais de soins : frais médicaux, honoraires du vétérinaire, analyses, radios, traitements, hospitalisation.
Certains contrats prévoient l’indemnisation des frais de pension de l’animal en cas d’hospitalisation de son maître ; d’autres, le versement d’un capital en cas de décès de l’animal, le plus souvent égal à son prix d’achat. Quelques contrats incluent aussi une garantie d’assistance.
Les frais de vaccination sont parfois remboursés à hauteur d’un certain plafond.
Les contrats peuvent être souscrits soit directement auprès de sociétés d’assurances, soit en adhérant à des associations de propriétaires d’animaux de compagnie.
Les limites de garantie et les exclusions
En principe, tous les chiens et les chats peuvent être garantis. Mais certains assureurs ne les acceptent que s’ils sont âgés de plus de trois mois et de moins de dix ans au moment de la souscription. Certains contrats ne jouent plus après les dix ans de l’animal, ou bien les garanties sont divisées par deux. Par ailleurs, la plupart des contrats n’interviennent que si l’animal est à jour de ses vaccinations.
Outre les conditions d’âge, il faut vérifier :
- les plafonds annuels de garantie et les franchises ;
- les délais de carence (délai suivant la souscription pendant lequel le contrat ne joue pas), différents pour la maladie ou pour l’accident ;
- les exclusions : les opérations de convenance (castration sans indication médicale, par exemple), la chirurgie à visée esthétique (coupe des oreilles, de la queue…), les maladies ou infirmités congénitales, les frais de tatouage…