Indépendant : Les bonnes raisons de souscrire à une prévoyance
Même si cela ne semble pas être une priorité, souscrire à une prévoyance pour indépendant pourrait vous sauver la mise. En effet, rares sont les freelances qui disposent d’une couverture santé réellement efficace. Et quand Dame Providence leur tourne le dos, ils se rendent tardivement compte de leur erreur.
Pour veiller à votre bien-être ainsi qu’à celui de vos proches, souscrivez à une assurance prévoyance dans les plus brefs délais. Sceptique ? Découvrez trois raisons de sauter le pas.
1) Compenser la faible couverture des régimes obligatoires
En tant que travailleur non salarié, vous bénéficiez d’un régime obligatoire de piètre qualité. En plus de vous imposer des conditions extrêmement strictes, cette offre de base se montre pingre quant aux indemnisations.
Par exemple, en cas de maladies graves ou d’accidents incapacitants, un artisan libéral n’aura droit qu’à 1/730e de son revenu moyen des trois dernières années. C’est ainsi qu’en 2018, suite à un arrêt de travail, 105 700 travailleurs indépendants ne percevaient que 29,60 € par jour.
Pire encore… Même si vos chiffres étaient excellents, l’État fixe une limite journalière de 56,35 €. De même, il vous faudra patienter trois jours avant de percevoir le premier versement. Pour les professions libérales (avocat, vétérinaire, etc.), le délai peut monter à 90 jours.
En cas d’invalidité, le tableau n’est pas plus rose. En 2018, pour les travailleurs indépendants, la pension d’invalidité avoisinait les 718 € par mois. Sans une prévoyance pour indépendant, impossible pour les freelances de maintenir un niveau de vie décent en cas de pépins.
2) Pouvoir maintenir son activité à flots
Le travailleur indépendant est la plaque centrale de son entreprise. Si la compagnie fait du chiffre, c’est uniquement grâce au savoir-faire de l’indépendant. Plombiers, graphistes, notaires, … Pour ces professionnels, chaque jour passé loin des locaux est une perte financière considérable. Si l’absence vient à se prolonger, il est fort probable que l’entreprise soit mise en liquidation financière.
Pour éviter de se retrouver dans de beaux draps, il est recommandé de prendre une prévoyance pour indépendant. Tenant compte des frais de fonctionnements généraux (loyer, eau, électricité, …), elle permet à la compagnie de rester à flots le temps que son dirigeant soit de nouveau capable d’exercer.
En outre, si vous prévoyez de faire une demande de prêt, il y’a fort à parier que l’établissement vous demande une protection supplémentaire. Certaines assurances pour travailleurs indépendants incluent une assurance emprunteur, laquelle permet de rembourser la banque en cas de maladies, d’accidents ou même de décès.
3) Prendre soin de ses proches
Un jour, la grande faucheuse viendra vous chercher. Ce n’est pas un événement auquel on prend plaisir à songer mais c’est inéluctable. À ce moment, qu’adviendra-t-il de votre famille ?
Même si votre conjoint travaille, il est préférable de souscrire à une prévoyance décès. Bien que les indemnités financières ne compensent pas la blessure émotionnelle, elles permettront à vos enfants de conserver un bon niveau de vie.
Généralement, le montant de votre capital décès équivaut à 20 % du plafond de sécurité sociale, lequel est estimé à 8 227,20 € en 2021. Et ce n’est pas tout… En fonction de vos besoins, il est possible d’aller au-delà de cette somme.
En parallèle, de nombreux assureurs offrent un service baptisé « rente éducation ». En cas de décès du travailleur indépendant, ce dernier permet de s’assurer que son enfant percevra une pension mensuelle jusqu’à ses 21 ans, voire ses 28 ans s’il décide de poursuivre des études universitaires.
N’attendez pas que les accidents surviennent pour regretter votre manque de prudence… En souscrivant à une prévoyance, vous diminuez les risques de vous retrouver dans de beaux draps.